Des nouvelles de Rafale ETS

28/5/15


LE PROJET CATAMARAN CLASS-C EN AVANT SUR LA SCENE 

Le Projet Catamaran Class-C fait parler de lui et intrigue un grand nombre de « voileux » surpris de voir le travail réalisé par des étudiants. En effet, depuis ces derniers mois, malgré quelques questionnements rencontrés dans la fabrication avec des délais serrés, l’équipe a su faire preuve de professionnalisme et de remise en question afin de respecter la planification. Bon nombre de pièces sont déjà sorties et nous avons pu montrer au grand jour quelques-unes de nos réalisations lors du Salon Nautique de Montréal qui s’est tenu du 5 au 8 février. 
Grâce au communiqué de presse écrit par l’équipe « Rafale » et publié sur plus de 20 journaux et blogs internet à travers le monde, beaucoup de personnes ont rejoint l’équipe de « supporters » !  
Le journal britannique reconnu internationalement: « Seahorse » (site : http://seahorsemagazine.com/) a choisi de publier un article sur les aspects techniques que nous avons rédigé en partenariat. L’article est disponible dans le
magazine mensuel de mai 2015.
 


NOS AVANCEMENTS 

Coques

Après un test concluant d’infusion d’une demi-coque en fibre de verre nous avons pu débuter la fabrication des coques en carbone. Le poids de la demi-coque finie est d’environ 17kg. Aujourd’hui, toutes  les demi-coques sont produites.  

 

Infusion de la seconde demi-coque en carbone


 
Demi-coque en carbone après démoulage 



Mât

La fabrication de nôtre mât est un exploit pour l’équipe grâce à sa rapidité de fabrication. Il a fallu a peine 10jours d’organisation et de fabrication pour réaliser la découpe des fibres de carbone prepreg, laminer le mandrin, cuire la pièce et l’extraire de son moule. Le résultat est très concluant. Une très belle pièce de plus 30’. 


Mât en carbone sur son rack et demi-coque en fibre de verre  




Hydrofoils 

Les contre-moules en plâtre pour la dérive portante bâbord ont été réalisés par notre équipe. La réalisation du moule a été ensuite effectuée par Mystère composite. Nos jeux de safrans et dérives seront fabriqués d’ici le 10 juin.  


Contre-moule en plâtre intérieur de                Dérive portante présentée au salon 
la dérive portante bâbord                         nautique de Montréal en février 2015   



Les prochaines étapes :  

 Assemblage des coques 
 Bords d’attaque de l’aile 
 Longerons de L’aile 
 Découpage des nervures de l’aile 
 Assemblage de l’aile 
 Assemblage de la plateforme avec les coques 
 Assemblage final du catamaran 



Mots du capitaine Sylvain Viallon  
« C’est une période très intéressante à laquelle nous faisons face. En effet, nous avons encore de nombreuses pièces à fabriquer et des détails importants à régler avant de pouvoir mettre « Rafale » à l’eau. Cependant, l’équipe se soude de plus en plus et chacun commence  réellement à prendre sa place. C’est assez impressionnant de voir l’efficacité que nous sommes capables d’atteindre. Nous apprenons de nos erreurs, et le rythme est très soutenu en ce moment. Plus nous accomplissons des choses, réalisons nos objectifs, plus nous sommes motivés. Cela se ressent dans le travail de chacun des membres. Aujourd’hui, je suis certain que nous serons présents à Genève au côté de nos confrères de la classe C, la bataille n’est pas gagnée, mais je suis fier du travail qui est fourni par les membres du projet. Nous sommes également chanceux de pouvoir compter sur un soutien précieux et inconditionnel de la part nos partenaires »



Mots du co-capitaine Xavier Grossmann  
« Actuellement, le rythme du projet est vraiment intense pour tous nos membres. La fabrication des coques est bientôt terminée, et la réalisation de six demicoques en 40 jours fut une belle démonstration de nos capacités, sachant que cette démonstration représente seulement le travail de trois personnes impliquées. Vous pouvez donc imaginer tout ce que l’on accomplit grâce à tous nos membres : d'autres équipes travaillent sur l'aile, sur la conception et sur la recherche de financements. En effet, le voyage et la compétition sont des dépenses importantes et nous recherchons toujours  des entreprises ou des personnes pouvant nous aider à financer ou réduire les coûts de cette partie. En tout cas, la motivation et l'implication des membres n'ont jamais été aussi fortes, et nous avons hâte d'assembler le bateau à la mi-juin »




LES TÉMOIGNAGES  

Tristan Vanderhaeghe :  
« Au Québec depuis deux ans et demi, je suis arrivé à l’ETS pour réaliser mes études en génie de la construction. Autant vous dire que lors de mon arrivée je n’aurais jamais pensé que je ferais du composite dans les ateliers de l’école ! Malgré mes compétences limitées en termes de design et de procédés de fabrication j’ai largement su trouver ma place au sein de l’équipe. En effet, grâce au partage des connaissances et à mes compétences de voile j’ai pu m’impliquer dans la fabrication et surtout dans la communication et les relations avec nos partenaires. Ma force de croire en ce projet et la cohésion de l’équipe m’ont permis de donner à nos partenaires la volonté de nous suivre et d’embarquer avec nous dans ce défi. Aujourd’hui, je suis confiant envers notre équipe et notre projet. C’est le sprint final avant de passer la ligne de départ à Genève. Afin de réaliser notre rêve, il reste encore quelques nuits blanches à passer à l’atelier pour préparer notre bolide !»  


Thomas Noël :
« Le projet Class-C est pour moi un défi technique étudiant d’envergure internationale qui nous pousse à nous surpasser. Cela fait bientôt 10 mois que je suis dans l’équipe du projet et c’est extrêmement motivant de le voir avancer, évoluer, de voir les éléments de notre catamaran  naitre à partir des designs et prendre forme dans nos locaux. Pour ma part, sans aucune expérience dans le domaine de la voile ni de la fabrication nautique, j’ai choisi de rejoindre ce projet, où il est facile et plaisant de s’y investir, en tant que Trésorier. De plus, participer activement à la fabrication des pièces en fibre de verre et de carbone (notamment les « beams » et les coques) m’a permis d’acquérir des connaissances sur les techniques de fabrication composite. Ce projet est donc une réelle opportunité pour nous d'acquérir une véritable expérience technique et humaine au sein d'un projet audacieux. Il est très motivant de nous savoir soutenus par l’université et nos partenaires privilégiés et nous sommes très fiers d’être acteurs de cette aventure innovante et hors du commun. Rendez-vous en Suisse en septembre prochain pour voir notre catamaran voler sur les eaux du lac Léman ! » 
  

Jérémie Bisson :
« Avant d’intégrer le projet catamaran Class-C, ma connaissance du domaine nautique pouvait être définie comme nulle. Ayant une passion pour tout ce qui vole plutôt que ce qui flotte, je n’aurais jamais cru me voir participer un jour à un tel projet. Toutefois, quand vous apprenez que le bateau que vous allez construire peut voler audessus de l’eau (à peu de chose près), mon intérêt ne pouvait être que suscité. En pleine période charnière entre la fin de ma maîtrise et la recherche d’un emploi, j’ai ainsi rejoint le projet class-C en tant que consultant en mécanique des fluides numérique pour analyser les performances hydrodynamiques des foils du catamaran. Très vite, cette première mission m’a fait comprendre que les milieux nautique et aéronautique ne sont en réalité que très peu différents, surtout lorsqu’il s’agit de voilier de course. Ce parallèle entre ces deux domaines s’est encore plus révélé à mes yeux lorsque j’ai participé à la fabrication d’éléments du bateau en matériaux composites ou lors de l’analyse structurelle des supports de safran dans le but d’optimiser leur masse. Avec les niveaux d’exigences poids/performances qui nous sont imposées si l’on souhaite participer au Championnat du monde des Class-C, le cahier des charges pour la construction de notre bateau n’est pas loin de ressembler à celui d’un avion. Il n’en fallait pas plus pour que ma curiosité aéronautique soit assouvie. 
Au-delà de cet enrichissement technique que m’apporte le projet Class-C, c’est la dynamique de notre groupe et l’engagement de chacun dans le projet qui me rend le plus fier de participer à cette aventure. Malgré les impératifs de notre calendrier ainsi que les difficultés techniques et financières que l’on a pu rencontrer, car il faut le rappeler nous sommes partis de « zéro » dans cette aventure, la motivation et l’envie qui règnent toujours au sein de notre équipe ne cesseront de me surprendre. C’est au travers de ce genre de projet un peu fou que vous prenez pleinement conscience de ce qu’un effort collectif dirigé vers un même but est capable de produire en un temps réduit. Quand je me rappelle des débuts de notre projet, j’ai parfois du mal à croire tout ce qu’on a déjà pu réaliser ensemble. »











 

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